Des nouvelles

Le 30 janvier 2011: Zoreille est décédée.

Bonjour Françoise,

Vous souvenez-vous de Zoreille ? La petite chatte noire et blanche avec une oreille « cassée », que j’ai adoptée chez vous en 2005 ? Notre petite Zoreille nous a quittée ce matin, après un « long combat » contre la détérioration de ses reins : l’urée.

Pauvre petite chatte, affaiblie, en perte de connaissance et de repères, et qui a fait un arrêt cardiaque ce matin chez notre véto bien que « repartie » après un 1^er massage. Son cerveau était touché, une haute quantité de potassium détériorait le reste de ses organes. Quand nous sommes venus la voir tout à l’heure, elle était sous perfusion, dans le coma, et la véto « attendait » notre « avis » sur la suite à donner. Elle était perfusée depuis hier, et j’ai vraiment cru que sa santé « repartirait » un peu pour quelques jours.

L’urée fut découverte en septembre dernier. Traitement médicamenteux, alimentation adaptée aux « reins », mais malgré cela, sa santé se détériorait. Elle fut perfusée une 1^ère fois pendant 48 h avec séance d’inhalation pour son coryza chronique. C’était « reparti », cela lui avait vraiment fait du bien (c’était un peu avant Noël). Après les fêtes, à nouveau, détérioration de sa santé. Plus d’appétit, le coryza énorme. Je l’ai ramené 2 fois chez la véto, qui, maintenant, je le sais, savait que c’était perdu. Petite chatte d’un petit gabarit déjà, elle avait perdu 1.5 kg, et c’est énorme ! Puis depuis dimanche dernier, c’était un squelette. Je l’ai ramenée mercredi matin, la véto lui a fait une perfusion sous-cutanée, une séance d’inhalation et nous a permis de la ramener chez nous. Mais elle ne mangeait pas, d’urinait pas, ne tenait pas debout. Cependant, je n’ai jamais eu l’impression qu’elle « souffrait » vraiment. Ramenée hier chez la véto, elle dodelinait de la tête de gauche à droite et n’avait plus aucun équilibre. J’ai demandé à nouveau à la véto de la perfuser, de la réhydrater et j’étais persuadée qu’elle « repartirait » un peu. Je devais la récupérer demain soir. Puis, ce matin, coup de fil de la véto : plus aucun espoir. Cependant, quand nous sommes arrivés, Zoreille respirait encore, était visiblement dans un état comateux, je l’ai caressée et embrassée, mais ses yeux pourtant ouverts ne réagissaient pas, et nous avons pris la décision de l’euthanasier. ATROCE ! Nous sommes restés jusqu’au bout avec elle.

Que dire de la douleur, de notre souffrance, Françoise, quant à la perte d’un animal qu’on a aimé ? ! Vous en savez quelque chose, je sais…

Ajoutée à la douleur de son absence, ma culpabilité de ne pas toujours avoir été à la hauteur de ce que Zoreille attendait de moi. Très demandeuse de câlins (24h/24), je n’ai pas toujours pu répondre à cette demande. On est parfois pressé pour faire un truc, on n’a pas toujours le temps, pas toujours l’envie non plus au moment où la chatte, elle, aurait envie, pas toujours la patience. J’en avais parfois assez qu’elle éternue partout nous laissant à chaque éternuement des traces de ses « atchoums », et pourtant, à ce jour, que ne donnerais-je pas pour l’avoir auprès de moi, même avec ses éternuements !

Pauvre petite minette si gentille…

J’ai beaucoup de peine, vous savez, cette journée, comme celle d’hier, comme celle de jeudi où j’ai vraiment réalisé que je perdais Zoreille, comme celle de vendredi, resteront quelques unes des pires de mon existence au sujet de mes animaux.

Merci encore de nous l’avoir confiée il y a 5 ans.

Bien à vous,

Sandrine